Il est essentiel de bien préparer le déplacement des populations dont le processus est bien encadré tant par les législations nationales que par les bonnes pratiques internationales.
Il faut rappeler que certaines entreprises ont découvert, à leurs dépens, qu’ignorer ou négliger de résoudre des passifs relationnels, peut provoquer l’érosion de l’acceptabilité sociale et ainsi entraîner des coûts financiers et de réputation directs.
En cas de mauvaise gestion du processus de relocalisation des populations, voici énumérées quelques conséquences :
- Retard dans l’accès à la terre, avec pour consequence des délais importants dans les constructions d’infrastructures d’opération
- Annulation du projet du fait par exemple des augmentations de coûts ou à une diminution des sources de financement
- Dossiers judiciaires trainant en longeur tant au plan national qu’international
- Perturbations liées aux protestations de la communauté
- Blocages de la société civile notamment sur des allégations de violations des droits de l’homme ou de destructions de sites archéologiques ou environnementaux
- Problèmes sécuritaires
Ces impacts peuvent entrainer des dommages réputationnels et compromettre une nouvelle
étape de développement et un nouvel investissement présent et à venir